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Une conversation entendue, un jour a midi, a l'heure de l'aperitif, a la terrasse d'un bar, a Corte, ressemblait comme une petite soeur aux conversations que Ciceron a relatees dans nombre de ses ouvrages, surtout dans les Tusculanes. Ciceron parle avec les morts et fait parler les morts. De la a l'inviter dans mon village, a Vivario ou, comme dans toutes les iles de la Mediterranee, les morts ne nous quittent pas, il n'y avait qu'un pas que nous avons vite franchi. Et nous avons eu neufs nuits - qui font les neuf chapitres de ce livre - ou nous avons parle de la vieillesse et de la mort, de la souffrance et du bonheur, de la politique et du gouvernement, de la richesse et de la gloire, et, surtout de la patrie et de l'amitie. Ciceron, comme tous les grands anciens, "deployait comme une aile" "la ferme volonte de sa vie eternelle." Seule l'eternite est vraiment presente a tous les temps.