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Al final, siempre está la muerte. Agazapada. Al acecho. Esperando el momento del zarpazo definitivo. Pero no siempre actúa de improviso. A veces la muerte se deleita en una espera en la que quien va a morir lo va haciendo poco a poco, queriendo, al mismo tiempo y paradójicamente, acabar de una vez y aferrarse a la vida. Y lo hace ante los ojos de quienes, espectadores expectantes y conmovidos ante una muerte ajena y cercana, esperamos ese desenlace que va a aliviarnos y a herirnos, que nos llenará de dolor pero nos desembarazará de la pesada carga de observar, día tras día, cómo escapa la vida de un ser que ya no es él, pero que lo es todavía, haciéndonos sentir culpables por los contradictorios sentimientos que nos embargan y paralizan.Aquí, Alfons Cervera narra la muerte de su madre, acontecida tras un deterioro progresivo que la lleva a recluirse en sí misma, a buscar la soledad del vacío, a sumergirse en la nada que aguarda en la antesala de la muerte. Pero Cervera no se limita a describir el proceso que conduce al fin de la vida; este es también un libro sobre el propio autor, sobre sus sentimientos, sus recuerdos y, sobre todo, sobre nuestra condición de humanos. Y lo hace con una prosa de una belleza terrible, una prosa que difícilmente admite parangón en la literatura contemporánea en lengua castellana.Reseñas y criticas