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Je ne sais quel ange ou quel démon m’a insinué de traiter, après tant d’illustres prédécesseurs, le sujet sacré de Jeanne, de la Pucelle d’Orléans. Ma modestie à la fois et ma démesure, l’atmosphère aussi de mon époque, l’actualité qui me baigne, m’ont conduit à l’imaginer sous un angle téméraire. J’ai vu les Saints, à l’approche du supplice de leur protégée, supplier Dieu de la sauver, de lui éviter le bûcher et la mort. L’Éternel a consenti. À cette condition cependant, et terrible, que la prisonnière des Anglais n’entendrait plus les voix. Car, lorsqu’un être a achevé sa mission, le Ciel n’éprouve plus le besoin de lui parler, et le malheureux se trouve seul alors, abandonné, en butte à tous les périls, à toutes les sollicitations, à tous les chantages ; rien ne le soutient. J’ai donc osé jeter Jeanne parmi les écueils de la réussite apparente, les précipices de la fausse victoire. Écœurée, désespérée, elle criera à la fin à Dieu qu’il eût mieux valu pour elle être brûlée à Rouen. Et le Ciel l’exauce, efface de la mémoire des hommes le songe de cette entorse violente à l’histoire, qui reprend son cours. Ainsi se déroule, ajoutée à la réelle, la tragédie imaginaire de Jeanne d’Arc, dans un temps qui ressemble au nôtre, où les choses qui se refusent à mourir, et celles qui résistent à naître, se heurtent violemment et confusément, tendent à déborder, et à engloutir le héros dès qu’il a rempli la tâche que lui a assignée le destin.