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Il y a fort longtemps que Flamenca me hantait. Je n’avais pas encore lu le vieux poème provençal du XIIIe siècle dont elle est le personnage central et l’héroïne tendre, touchante, passionnée ; je n’avais pas encore lu, dis-je, le vieux poème qu’elle m’avait déjà envahi alors que je ne connaissais que son nom et de brefs résumés de sa vie romanesque, de la persécution qu’elle a subie de la part d’un époux dément de jalousie, de sa délivrance par l’ingéniosité, le stratagème fort extraordinaire employé par Guillaume de Nevers, qui l’aimait avant de l’avoir vue. Quand je me suis enfin, après de longs atermoiements, plongé dans le texte qui nous est parvenu, incomplet et sans épilogue, je n’y ai trouvé que des précisions chronologiques ou de détail, des lacunes à combler, selon mon inspiration, des développements superflus à notre goût moderne à élaguer, des sentiments à creuser, une conclusion vraisemblable et qui ne jure pas avec la ligne du conte et de ses acteurs à imaginer. J’ai entièrement dialogué le texte et lui ai donné le sous-titre, la qualification de Chantefable, genre qui comporte un mélange de récit, de scènes parlées, de chansons chantées, et qui me semble peut-être lui convenir mieux encore que celui de roman, au sens où nous l’entendons aujourd’hui.