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Deze roman verscheen voor het eerst in 1900 en veroorzaakte ook toen al de nodige beroering. Het boek werd twee keer verfilmd, eerst door Jean Renoir, later door Luis Buñuel met Jeanne Moreau in een onvergetelijke hoofdrol.
In ‘Het dagboek van een kamermeisje’ vertelt de jonge vrouw Célestine over haar vele ervaringen met de elite, bij wie ze dient, en de volksklasse, waaruit ze afkomstig is. Zij haat haar heren en mevrouwen, maar voelt zich toch vér verheven boven haar lotgenoten. Ze geeft af op de schijnmoraal van de bourgeoisie, maar ten slotte trouwt ze zelf met een antisemiet en fascist ‘avant la lettre’: de duistere knecht Joseph, die voor haar een sinistere bekoring heeft.
Célestine noteert haar herinneringen met ‘alle openhartigheid waarover ze beschikt en zonodig alle grofheid die het leven eigen is’. Deze scherpe satire van het leven in Parijs en in de Franse provincie laat van de ‘Belle Epoque’ voornamelijk de zelfkant zien die latere generaties plegen te verdoezelen.
Het nawoord geeft een beeld van de fascinerende figuur Octave Mirbeau, die als schrijver en politicus een veelbewogen en tegendraads leven heeft geleid en een zeldzaam gaaf oeuvre heeft nagelaten.