La Gascogne des siècles précédents, subsiste au XXe siècle, mais elle a subi de profondes mutations en quatre-vingts ans.
En outre, le contexte géographique et le cadre départemental hérité de la Révolution de 1789, différencient de plus en plus une Gascogne landaise jusqu'à Bayonne, une Gascogne pyrénéenne et une Gascogne orientale jusqu'à Muret, aux portes de Toulouse.
C'est la Gascogne landaise qui s'est le mieux adaptée, en diversifiant l'utilisation de ses forêts, et en renouvelant ses industries, tandis que le tourisme prenait un essor considérable dans la zone côtière.
La Gascogne pyrénéenne a bénéficié de l'essor de l'agglomération tarbaise pendant l'entre-deux guerres, mais la période actuelle marque des limites et, si la Sécurité sociale a sauvé le thermalisme, le déclin de la vie pastorale et l'exode rural appauvrissent les vallées.
La Gascogne orientale, elle, est presque restée à l'écart de la vie industrielle, sauf à Muret, aux portes de Toulouse, et l'exode rural ne l'a pas épargnée. Mais les productions céréalières y atteignent des rendements de plus en plus élevés : le Gers ne rivalise-t-il pas avec les plus gros départements producteurs du Bassin parisien ?
Cette « Histoire de la Gascogne contemporaine », c'est l'histoire d'une région, qui s'est toujours battue pour affirmer sa personnalité.
De nouveau disponible dans cette collection : « Histoire de la Gascogne, des origines à nos jours », première partie, sous la direction de Maurice Bordes.

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