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Minutiös bis obsessiv und großartig selbstironisch beschreibt Thomas Clerc seine kleine Pariser Wohnung. Eigentlich sollte er lediglich ein Übergabeprotokoll verfassen, doch das Vorhaben entgleitet dem Literaturprofessor. Drei Jahre ist er beschäftigt, beginnt im Flur, dann folgen Badezimmer, Toilette, Küche, Wohnzimmer, Arbeitszimmer und Schlafzimmer. Raum für Raum, Gegenstand für Gegenstand, zuweilen Zentimeter um Zentimeter bildet er in diesem wie mit einer Handkamera aufgezeichneten Text ab. Dabei geraten immer auch größere Themen in den Blick: Der Schlüssel im Schlüsselloch der Wohnungstür ruft die Erinnerung wach, wie es ist, sich auszuschließen, und wirft Fragen nach dem Verhältnis von innen und außen auf. Ist die Wohnung selbst eigentlich das Äußere des Erzählers, eine zweite Haut, oder sein Inneres? Ist diese Unterscheidung überhaupt sinnvoll?Die Intimität und Ehrlichkeit von Interieur ziehen uns in diese Wohnung hinein und lassen uns kaum mehr hinaus. Hier begegnet jemand sich selbst, indem er sich ins eigene Interieur als scheinbar letzte Bastion ästhetischer Autonomie projiziert.