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Elle me lavait bien dit, la vieille Normande. Le vent sétait levé sur la grève, le sable piquait mes joues où le sel des embruns se mêlait à celui de mes larmes. Elle sétait avancée vers moi, la vieille, le dos courbé, les jambes enfoncées dans lencre de la terre. Sa bouche vide de dents sétait ouverte, large. Je pensais quelle était muette, un peu sorcière peut-être, et javais découvert son patois grave : « Tu dois lenterrer. Qui ? Ton amour, il est mort. » Pour « Je », pâle blonde, « Tu », homme au regard fuyant, devient peu à peu lobjet dune passion dévorante, assourdissante, obsessionnelle, qui fait soudain basculer la réalité dans la folie. Une expérience dautant plus destructrice quentre les deux amants surgit régulièrement son spectre à « Elle », lActrice, la mère des enfants de « Tu ». Attractive, répulsive, inébranlable, « Elle », brune ténébreuse qui semble le parfait négatif de « Je », distribue les rôles à la perfection, scandant le quotidien de ses apparitions minutées et inquiétantes. Mais qui est vraiment cette « Elle », qui paraît surgir de lautre côté du miroir ? Avec Je, tu, elle, Adeline Fleury nous livre un récit inoubliable, celui dun désir insensé qui se conjugue à trois, et dont la seule issue possible pourrait bien être la mort, ou la perte de soi Un texte dune grande force littéraire, mené sur le fil du rasoir. de sa force, où déjà la nostalgie commence à semer le trouble entre rêve et réalité, Anthoine se souvient de ces temps riches de folie, dimprévu et de tendresse quil a partagés avec Lucile. Il reprend le voyage de ces années leur voyage , bouscule les souvenirs qui sommeillaient au fond de ses pensées, les réveille et les ressuscite. Et ce voyage prend la forme dun hymne éclatant à la beauté du monde, où chaque découverte est prétexte à la composition dun nouveau couplet. Elle aime éperdument la musique ; lui, les sciences et la littérature. Ils se retrouvent contemplant la nature ou les étoiles, admirant le Parthénon ou les temples mayas. Anthoine est la raison ; Lucile, linstinct. Ils saiment, saffrontent, senrichissent lun lautre, en route vers cet inaccessible juste milieu, où le corps et lesprit, lidéal et la réalité communient vers ce « nous » si miraculeux qui devient tout à coup bien plus que la somme du « toi » et du « moi ». Jusquau jour où