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Dans le premier volume de ce Journal, {Les années 1931-1936}, Klaus Mann assistait, témoin dans l'oeil du cyclone, à l'effondrement de la République de Weimar et à la montée du nazisme. Le fils de Thomas Mann se battait entre le cabaret munichois et la scène des journaux pacifistes. {Les années d'exil 1937-1949} marquent le départ hors d'Europe d'un esprit engagé, à la fois lucide et exalté, marqué au vif par les drogues et l'insomnie, le besoin de reconnaissance et le manque d'amour. En paragraphes serrés, parfois elliptiques, comme réduits par le manque de temps, Klaus Mann n'oublie rien, ni de sa vertu publique ni de ses vices privés. Emigré aux Pays-Bas en 1933, citoyen tchécoslovaque en 1937, adoptant l'Amérique après septembre 1938, il note dans la même page l'indifférence de son père, son accoutumance à la morphine, ses coucheries d'un soir ou telle conversation sur l'avenir de l'Allemagne. Ce mélange de frivolité et de gravité anime ce {Journal} tout entier. C'est l'esprit de Klaus Mann, cosmopolite et brûlé par la vie, qui est aussi celui d'une génération perdue. En 1949, il tient ses notes sur les deux colonnes d'un petit carnet. Le 21 mai 1949, à Cannes, par un jour de pluie, il se suicide.