Marie Casanova vient d'être retrouvée morte au large de Marseille, a priori noyée. Un mois plus tôt, à Levallois, Marie Lulles, s'est apparemment défenestrée. Deux cas qui n'ont, semble-t-il, aucun rapport entre eux... Pourtant, François Thibault, lieutenant de police atypique, secondé de la jeune stagiaire Dominique Delerue, est chargé de l'enquête. Fidèle à ses méthodes hors normes, le lieutenant Thibault découvre que ces deux affaires possèdent des éléments communs : elles sont toutes deux entourées d'une mise en scène complexe, où interviennent des symboles religieux. Il n'a alors que très peu de temps pour définir le profil du serial killer et l'arrêter avant qu'il ne s'en prenne à une nouvelle victime...
La Cène est un roman policier singulier. L'intrigue y est magnifiquement tissée, et la découverte de l'identité et du mobile du coupable tient le lecteur en haleine jusqu'au dénouement final. Cependant, qualifier cette oeuvre uniquement de policière peut sembler quelque peu réducteur au regard de la diversité des genres textuels que recouvre ce roman : tour à tour se mêlent séquences théâtrales, poétiques et télégraphiques. On y découvre également de nombreuses références littéraires, artistiques, religieuses, ou encore mythologiques.