
Il ne manquait plus à Jean Botquin que cette rencontre
avec cette forme ouverte, qui permet de tout dire en taisant
presque tout, qui permet d'être en continuité avec une
poétique ancestrale mais toujours ancrée dans notre
modernité.
Ainsi, ces textes dissociés, ces haïkus distribués et rangés
en plusieurs parties donnent-ils une impression de totalité,
sorte de «chaînes de poèmes», donnés et repris, à la manière
de l'inspiration et l'expiration d'un souffle.
Respiration donc, qui va bien loin en dedans de soi et bien
loin au-dehors de soi. C'est pourquoi, il est bon de les lire, les
poumons ouverts, une dernière fois, le coeur gonflé d'espoir,
juste le temps qu'il faut pour faire le pas.
Piet Lincken
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