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El fascismo fue también un proyecto cultural, una forma de entender las relaciones entre el Arte y el Poder. El presente libro traza su historia intelectual y su génesis estética, inseparable de la modernidad y, a menudo, de los proyectos de la izquierda radical con los que compitió. José-Carlos Mainer, catedrático de literatura de la Universidad de Zaragoza y profundo renovador de los enfoques historicistas de la cultura española contemporánea, subraya en La corona hecha trizas (nueva versión de un libro publicado en 1989, podado ahora de algunos textos y acrecentado con aportaciones recientes) la continuidad, antes que la ruptura, que articula los tres decenios que van de 1930 a 1960, una continuidad que no fue sólo de orden estético, sino también moral. Mediante lo que denomina tramas, «asociaciones tejidas al azar (o a la certeza) de las fechas, los ambientes o los motivos», Mainer compone, sin buscar imponer, una caracterización precisa y plural del proyecto de nacionalización cultural que encarnó, mejor que en nadie, Ernesto Giménez Caballero en iniciativas como La Gaceta Literaria, a la par que se detiene, entre otros asuntos, en las novelas sobre la guerra civil escritas durante el conflicto mismo, la literatura del primer franquismo sobre la Segunda Guerra Mundial o la significación, como emblema de un tiempo y de un tipo de público, de la obra de José María Gironella.