De définition complexe, la corrélation est évoquée dans de nombreux champs linguistiques. En syntaxe, elle apparaît tantôt comme un mode de liaison, tantôt comme un phénomène qualifiant abondance de structures très différentes. Les seules corrélatives isomorphes (plus.. .plus, ni...ni, etc.) ne sont pas plus homogènes, notamment en matière de connexion séquentielle. Leur indexation dans les typologies des modes de liaison est d'ailleurs fort complexe. Après l'analyse des propriétés de six structures choisies, cet ouvrage entend donc trancher la question de la nature de leur mode de liaison comme il ouvre la porte à une organisation systémique, aussi bien sémantique que syntaxique, des corrélatives isomorphes.