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Juan Ruiz de Alarcón proporcionó varios modelos teatrales al género llamado " comedias de magia " . Su afición al género fue probablemente debida a la mezcla especialmente heterogénea de creencias y prácticas religiosas y al mundo de magia india que había en la Nueva España de entonces. " La cueva de Salamanca " y " La prueba de las promesas " son representativas de dos modelos diferentes de comedias de magia: como recurso escénico en la primera y como nudo de la acción en la segunda. La primera remite al entremés cervantino del mismo título únicamente en cuanto a que hace referencia a la leyenda local de la cueva salmantina como lugar donde se impartían ciencias ocultas. Por lo demás, Alarcón hace una utilización muy distinta de los elementos de la leyenda. En la segunda recrea Alarcón el ejemplo XI de " El conde Lucanor " . En ella lo fantástico reside en el valor mágico de la palabra: Don Illán, como experto en los secretos de la magia natural, conoce el poder creador del lenguaje.