
Mêlant récits autobiographiques, explications spirituelles et
fictions descriptives, un grand romancier allemand dit de
manière très originale ce qu'il pense de l'état de la liturgie
catholique. Un romancier et non un théologien, car la situation
est trop grave, estime-t-il, pour laisser les «spécialistes»
cléricaux faire de l'ingénierie liturgique aux dépens du simple
fidèle.
Le présent ouvrage, dont le titre se réfère à la célèbre distinction
de Carl Schmitt ami-ennemi, a connu un étonnant succès
en Allemagne et il permet de mieux saisir le projet de «réforme
de la réforme» cher au nouveau pape Benoît XVI : la critique
de l'après-Concile et de sa messe déborde en effet de plus en
plus largement les cercles traditionnels. La faillite pastorale
aidant, ces sujets sont désormais ouvertement débattus, au
point que Martin Mosebach a été invité au Katholikentag, la
grande kermesse annuelle du catholicisme allemand. Un message
pour l'Église de France.
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