
Blanche n’est plus que l’ombre d’elle-même à la mort de Pierre, son mari. Après toute une vie de travail, de voyages partagés, les heures sont lentes. Le temps s’étire entre les promenades de son teckel... et les repas qu’elle prépare pour son fils.
Pour surmonter la peur qui la hante d’oublier son grand amour, Blanche va fixer ses souvenirs dans l’écriture. Elle va tout dire de leur bonheur et aussi de sa rivale, une tige bien roulée de 72 millimètres...
Au cimetière où elle se rend chaque jour, elle va faire la connaissance de Jules, un vieil homme, amoureux des fleurs. Après une première rencontre houleuse, ils se retrouveront pendant des mois dans le jardin de Pierre où ils partageront leur histoire, jusqu’au jour où le vieillard disparaîtra sans un au revoir. Il lui faudra attendre le printemps suivant pour avoir l’explication du silence de son camarade de cimetière...
La Présence des Absents nous emporte dans l’intimité de ce couple inséparable où l’amour est plus fort que le chagrin :
"Tu m’as si bien accompagnée, que je ne serai jamais seule."
Préface de Béatrice AGENIN, Comédienne :
Il y a une urgence dans le style de Pascale Lécosse, qui écrit aussi pour le théâtre. Impossible de ne pas penser à la nouvelle de Tchekhov, souvent adaptée au Théâtre,
« La dame au petit chien »où le personnage féminin ne souhaite qu’une chose : « Vivre ! Vivre ! ».
Entre les morts et les vivants se tisse une histoire mêlée d’espoir, de curiosité.
La force de ce livre, c’est ce que laissent les absents dans le cœur de ceux qui restent.
C’est là que le roman de Pascale Lécosse révèle l’intime secret de sa puissance, de sa beauté.
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