
Elias, fils de muletier, a abandonné son poste au consulat de
France à Beyrouth après l'assassinat de son frère et de sa fiancée
par un notable, pour rejoindre la révolte des paysans qui couvait
sous la cendre dans la montagne libanaise.
Il en devient le principal animateur et, lorsque cette révolte se
donne pour chef Tanios Chahine, il en est le bras droit, participant
aux combats et aux négociations.
Nous sommes en 1859-1860 et une «République des paysans»
naît de ce mouvement. Éphémère république qui ne résiste pas aux
manigances de l'Empire ottoman et aux ambitions des Grandes
Puissances qui cherchent déjà à le dépecer.
Dans son nouveau roman, l'auteur relate un épisode important
mais peu connu, surtout à l'étranger, de l'histoire du Liban,
survenu au XIXe siècle, une révolte de villageois chrétiens
maronites qui a donné naissance à une éphémère «République
des paysans», la première république du Moyen-Orient, dont il
relate le déroulement en historien, tout en ajoutant une touche
romanesque pour en agrémenter la lecture sans rien enlever à sa
véracité.
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