Stepan vit avec sa chienne quelque part en Israël dans une
maison isolée près des bois. Il écrit chaque jour à son fils
Yankel, forcé de se cacher à l'autre bout du monde. Il raconte
ainsi sa vie de solitude et dit son espoir, un jour, de le retrouver.
En faisant face à son chagrin, il se souvient de l'époque
où il contrôlait les Palestiniens aux postes-frontières, éprouvait
de la haine, de la honte ou de la compassion.
Depuis quelque temps, un adolescent mystérieux lui rend
visite et s'attache peu à peu à la chienne.
Livre de la paternité et de la transmission, il aborde la question
de la séparation, celle d'un père et d'un fils mais aussi
celle des peuples qui vivent avec les fautes commises par
leurs aînés. Et dit, à hauteur d'homme, la vie quotidienne
éprouvée par le conflit israélo-palestinien.