La route n'enfante que l'adieu
« De trois bâtons et d'une barre de fer, Béatrice Libert sait faire naître une jument de feu, un voyage, un chemin, un temps immobile. Ainsi mes dessins s'enrichissent-ils des mystères de la vie, dans une danse de mémoire, dans une ivresse des sens, dans une révolte surréaliste où les saisons ont des doigts, dans une quête de mort et d'enfance où, au-delà des portes, de primordiales couleurs suscitent des poèmes. »
Raphaël Ségura
« La poésie de Béatrice Libert emprunte à la prose mélodieuse et au vers ample et bien rythmé comme au poème court au tranchant de silex »
Jean-Paul Giraux
Dans « La route n'enfante que l'adieu », les poèmes ont été écrits au regard des peintures. La double méditation des auteurs évoque des expériences de vie, souvenirs ou témoignages. Les images, souvent poignantes, disent l'abandon, l'exil, la solitude que les mots traduisent avec retenue. Au bout, l'espoir, comme une terre d'asile.