Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Quand François Charbonneau ouvre son Devoir, par un matin de 2020, il est attiré par un texte signé d’un de ses chroniqueurs de prédilection, qui est aussi historien. Celui-ci raconte un incident qui s’est déroulé à Québec en août 1945. Un médecin new-yorkais, le docteur George D. Cannon, qui séjournait alors au Château Frontenac avec sa femme Lillian Moseley Cannon, s’est vu interdire l’accès à la salle à manger. Même si cela n’était pas explicitement formulé, ce refus tenait de toute évidence à leur couleur de peau. De là à conclure que le Québec de l’immédiat après-guerre pratiquait un racisme s’apparentant à celui qui sévissait à la même époque aux États-Unis, il n’y avait qu’un pas, pas que le chroniqueur-historien franchissait allègrement.
Mais il manquait, aux yeux de Charbonneau, des éléments clés dans ce texte. De quelle autorité émanait l’ordre de cette exclusion? Quelle a été la réaction des citoyens de Québec devant cette affaire qui a fait grand bruit, à l’époque, lorsque George D. Cannon s’est adressé aux tribunaux pour faire valoir ses droits? Et qui était ce mystérieux touriste américain qui a osé tenir tête, dans un pays étranger, à la direction de cet hôtel parmi les plus prestigieux ? Il n’en fallait pas plus à Charbonneau pour se lancer dans une passionnante enquête où il nous entraîne à sa suite.
Ainsi, nous passons en sa compagnie d’innombrables heures à retrouver les descendants de Cannon, à chercher une autobiographie perdue, à nous battre pour avoir accès à des archives qui dérangent. Nous découvrons que, loin des idées reçues sur le Québec de la proverbiale Grande Noirceur, les citoyens de la ville de Québec ont été admirablement solidaires du couple infortuné. Nous côtoyons d’éminentes figures de la lutte pour les droits civiques aux États-Unis – Martin Luther King, Marian Anderson, Jackie Robinson, Paul Robeson – mais surtout, surtout, nous découvrons la vie et la pensée d’un homme d’exception, George D. Cannon.