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Las razones éticas del realismo tiene por objeto primero la reconstrucción de la corta vida de Revista Española, una publicación alentada por Antonio Rodríguez-Moñino entre 1953 y 1954 y dirigida por Ignacio Aldecoa, Alfonso Sastre y Rafael Sánchez Ferlosio en la que se da cita buena parte del llamado grupo madrileño de narradores del medio siglo: Carmen Martín Gaite, Josefina Rodríguez, José María de Quinto, Medardo Fraile, además de los citados responsables, y otros autores tan notorios como Carlos Edmundo de Ory, Juan Benet, Manuel Sacristán o José Luis Castillo-Puche. En este sentido, se analizan sus contenidos (cuentos, piezas teatrales, ensayos y críticas) de acuerdo con la situación histórica y las tendencias literarias del primer lustro de los años cincuenta y se valoran sus aportaciones al conjunto de la literatura y la cultura españolas de posguerra. Entre ellas, hay dos notas que resaltan: la acogida del neorrealismo y la apuesta por el cuento. No obstante, este libro pretende ir más allá, de modo que, sobre la base de ese análisis textual, se indaga en el perfil ideológico de los que alientan la revista y en el marco sociológico y cultural de su tiempo con el propósito último de plantear las razones éticas que llevan a los escritores del medio siglo a cultivar una escritura de signo realista y testimonial que logre dar salida a la desazón que les produce la situación política que comparten. En consecuencia, sin duda este estudio ayuda a completar el conocimiento de la literatura española de posguerra y, en particular, de los cambios que se ponen en marcha en los años cincuenta. José Jurado Morales es doctor en Filología Hispánica y profesor titular de Literatura Española en la Universidad de Cádiz. Sus investigaciones se han centrado preferentemente en la literatura de los siglos XX y XXI con una atención especial al devenir de las letras en la posguerra.