
Le carillon zen se balance.
Le chat orange, nez au vent,
Moustaches en pointe,
Reste là-haut,
Hors d'atteinte.
Le carillon zen ou l'éolyre est capable d'interpréter la musique du vent. De soulager, avec des sons cristallins, notre propension à aller trop vite, à négliger la force de la lenteur nécessaire à certains moments de notre existence. C'est elle qui nous permet de nous remettre au diapason de notre vie psychique, de notre vie réelle, de l'instant présent qui motive notre joie d'avancer.
Et c'est là, que nous devons nous retrouver nous-mêmes.
Cette parenthèse appelle la poésie.
Et la poésie appelle les souvenirs, bons ou mauvais. Entendant le carillon qui frémit sous la brise, ils se transforment positivement, reviennent en surface et décréent parfois leur douloureuse présence.
Ainsi la poésie voulue dans ce recueil est une poésie parfumée, elle exhale les parfums de la nature, des rêves humains et postule pour un retour vers soi.
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