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En janvier 2018, Pierre Béland tombe sur un reportage à la télévision qui relate le combat de Daniel Jolivet. L’homme, incarcéré depuis plus de 30 ans pour un quadruple meurtre, a toujours clamé son innocence. De nombreux faits le démontrent. L’histoire frappe Pierre au point où il contacte immédiatement l’avocate du détenu. La semaine suivante, les voilà réunis au téléphone lorsqu’il lance : « Daniel, écrivons ton histoire pour ameuter le public et les autorités afin que tu sois libéré. » Deux hommes aux antipodes – un criminel et un scientifique reconnu – unis par une quête : que justice soit rendue. Il n’y avait que onze jurés au procès de Daniel Jolivet, au lieu des douze règlementaires, et leur verdict unanime a avalisé l’une des pires erreurs judiciaires de l’histoire du pays.