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« Depuis longtemps, j’avais envie de construire un enfer. Je mesurais pourtant ce qu’avait d’ambitieux et même de chimérique un pareil projet à la suite des anonymes égyptiens, de Virgile, saint Augustin, et surtout Dante… », a raconté Ismaïl Kadaré à propos de ce roman qu’on peut considérer comme son chef-d’œuvre. Rejeton d’une illustre famille de grands serviteurs de l’État, Mark-Alem est embauché par la plus secrète, la plus puissante, la plus terrifiante institution qui se puisse imaginer : une administration chargée de collecter, jusque dans les provinces les plus reculées, les songes de tout un chacun, de les rassembler en un lieu unique, puis de les trier, de les classer, de les interpréter, afin d’isoler ces « Maîtres-Rêves » dans lesquels le destin de l’Empire et de son tyran pourra être déchiffré. Mission dantesque que celle de drainer et centraliser l’inconscient collectif de tout un pays ! Tâche kafkaïenne que celle de drainer et centraliser l’inconscient collectif de tout un pays ! Cercle après cercle, Mark-Alem est promu dans les instances concentriques de ce haut lieu de pouvoir, jusqu’à en devenir le maître tout-puissant. Mais un maître hanté par la crainte d’être à son tour broyé par la bureaucratie infernale qu’il dirige : ne finira-t-il pas par lire un jour, dans le rébus de quelque rêve anonyme, la disgrâce et la condamnation de sa propre famille ? Centre du royaume des ténèbres, le Palais des Rêves est comme l’archétype de ces polices des consciences qui, de toute éternité, ont été préposées à la perpétuation des tyrannies. Écrit et publié en Albanie en 1981, ce roman retentit comme un cri de terreur dans la nuit des empires de l’Est alors à l’agonie – de ces cris que poussent soudain les dormeurs, incapables de sortir tout à fait du cauchemar qui vient de les réveiller en sursaut.