
Le chantier de réforme des universités, dont la promulgation
pendant l'été 2007 de la loi dite «LRU» fut l'acte
emblématique, semble tout entier destiné à décourager
la vocation de chercher, de transmettre et d'apprendre.
À cette tentative d'annexion menée par le gouvernement,
à sa volonté de soumettre les universités aux lois du négoce
et à l'usage comptable du temps, le philosophe Plínio Prado
oppose le «principe d'Université» comme droit inconditionnel
à la critique. Principe et droit dont il développe ici
les modalités :
«Il appartient au principe d'Université, en tant que tel,
de n'être subordonné à aucun pouvoir ni à aucune finalité
extérieurs : économique, politique, idéologique, médiatique,
technique ou technocratique.»
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