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La trilogie de Victor Gardon : Le vert soleil de la vie, Le chevalier à l’émeraude et L’apocalypse écarlate qui a été publiée entre 1959 et 1970 est rééditée en un seul volume. Cette nouvelle édition, préfacée par Jean-Marie Carzou, et avec un avant-propos de la petite-fille de Gardon, réintègre des passages censurés à l’époque. Ces romans étaient en effet les premiers à évoquer, par le biais de l’histoire d’une famille arménienne de l’Empire ottoman, le sujet encore tabou du génocide perpétré en 1915 par le gouvernement Jeune-Turc. C’est une trilogie passionnante pour se plonger dans la vie d’un enfant du XXe siècle : ce jeune Arménien, ce Vanetsi (originaire de Van, Turquie) a traversé son temps, tour à tour victime de l’oppression turque et acteur de la résistance contre les Nazis. Plus qu’un simple témoignage, cette biographie romancée, saluée en son temps par le Général de Gaulle, Raymond Aron et André Malraux, incite avant tout à la réflexion et se veut un appel à la conscience des hommes : « ceux qui ont vécu un génocide ne peuvent envisager d’être heureux » (Raymond Aron).
Victor Gardon est un Arménien originaire de la ville de Van (Turquie) où il naît le 25 mai 1903. Rescapé du génocide qui, de 1915 à 1917 cause l’extermination de 1 500 000 Arméniens, Victor Gardon s’exile et arrive à Paris le 1er janvier 1923. Il y travaille à la délégation diplomatique arménienne avant de réussir brillamment des études d’agriculture, de philosophie et d’ingénieur. Celui qui s’appelle encore Vahram Gakavian exerce alors divers métiers : il écrit notamment pour des journaux arméniens et travaille dans une imprimerie arménienne. Il y met sous presse son seul roman en arménien : Grains d’acier (1929) dont la couverture est l’œuvre de son ami le peintre Carzou. En 1939, la guerre éclate : Victor Gardon est envoyé au front début avril 1940. Fait prisonnier, il reste deux ans en Allemagne d’où il s’évade en 1942 pour rejoindre Paris. Il organise la désertion massive de la Garnison Arménienne de la Wehrmacht à Mende et participe à la libération de Mende. Il devient Chef de l’État-major de liaison pour les ressortissants soviétiques. Il est honoré de la Croix de guerre avec Palme, Chevalier Légion d’Honneur. En mars 1955, en raison des services rendus à la France, il obtient la légalisation de son nom de résistant : Victor Gardon. Il se met à l’écriture pour témoigner - en français - de sa vie prodigieuse et mouvementée : en 1959 son 1er roman, Le vert soleil de la vie, enthousiasme les lecteurs et la critique littéraire. Il est suivi du Chevalier à l’Emeraude (Stock), en 1961 et de l’Apocalypse écarlate (Calmann-Levy) en 1970. En 1963, Victor Gardon adapte la traduction du roman Vartananc (Stock) de Terenig Demirdjian. En avril 1961, la pièce radiophonique, les Charmes de Sémiramis, adaptée du roman Le vert Soleil de la vie, est diffusée sur France 3 (ORTF). Victor Gardon est pressenti pour le Goncourt en 1959, ainsi que pour le Prix Charles Veillon (Suisse). Le chevalier à l’Émeraude fait partie de la sélection du Prix Femina en 1961. Victor Gardon décède à Paris en janvier 1973.