
Ce qu'on étouffe de cri dans les mots, regards lestés, rien n'a été recouvert.
Ce deuxième livre prolonge le premier, il est de nouveau adressé au grand-père, et on retrouve le même subtil équilibre tendu entre la gravité des choses qui arrivent et l'immense douceur du regard porté sur elles. Olivier Vossot disparaît au milieu de ce qu'il regarde, yeux ouverts ou fermés, et c'est cette vie absorbée qui devient poème. Dans « l'écart qui existe entre durer et tenir ».
Albane Gellé
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