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Voici des poèmes, anciens pour la plupart, certains datant d’une quinzaine d’années. Incertain que j’étais alors de leur mérite, j’avais négligé de les retoucher. D’ailleurs, d’autres tâches me sollicitaient, et je repoussais sans cesse l’ingrat labeur qui consiste à reprendre, inlassablement, le même passage pour lui donner sa forme définitive — tout poème réussi présentant, comme on sait, un agencement tel qu’on ne peut ajouter ni retrancher, ni même changer un seul mot, sans en compromettre l’équilibre d’ensemble. Or, ces poèmes laissés pour compte faisaient sournoisement leur chemin dans mon esprit, et me donnaient mauvaise conscience. Je les ai donc sortis de la chemise où ils dormaient et, ne m’en souvenant presque plus, je les ai, pour ainsi dire, découverts comme si quelqu’un d’autre que moi les eût écrits. Bien qu’à se pencher ainsi sur son passé, on risque d’éprouver quelque funeste indulgence, j’ai, tout au contraire, bénéficié du recul de temps nécessaire pour me relire d’un œil neuf, plus impartial, plus lucide, en un mot plus juste. J’ai, d’emblée, éliminé les textes que leur insuffisance condamnait à un oubli légitime, et tenté d’améliorer ceux qui me paraissaient dignes d’un sauvetage. Je souhaite qu’en dépit de leurs faiblesses et d’une facture fort éloignée de mes recherches actuelles, ils puissent faire mouche sur les esprits non prévenus, rebelles au terrorisme de la mode.