
Les droits de la personnalité constituent, à côté des droits réels et des
droits de créance, une catégorie théorisée par la doctrine privatiste à partir,
essentiellement, de la jurisprudence judiciaire rendue dès le XIXe siècle.
Aujourd'hui, on les trouve dans un champ croissant du droit privé : droit civil
(droit des personnes, droit de la famille mais aussi droit des obligations...),
mais également droit pénal et droit de la propriété littéraire et artistique
notamment ; et ils procèdent d'une pluralité de sources : jurisprudence, loi,
voire textes supranationaux... Le présent ouvrage entreprend de démontrer
- à l'heure où leur légitimité, leur pertinence voire leur existence sont parfois
remises en cause - leur faculté d'extension dans le champ d'un droit
qui n'était, a priori, en rien destiné à les accueillir : le droit administratif,
droit du service public et de la puissance publique. Il s'inscrit ainsi, plus
généralement, dans une démarche de démonstration de la faculté de
rayonnement du droit privé.
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