
Quand Mayotte devint française, on décida après bien des projets
militaires vite évanouis d'en faire une île à sucre, mais l'abolition
de l'esclavage qui y fut décrétée en 1846, posa le problème de la
main-d'oeuvre car les Mahorais étaient peu nombreux et les affranchis
peu désireux de travailler pour les planteurs. Les commandants
supérieurs firent appel aux habitants des autres îles de l'archipel
et surtout à des Africains de la côte orientale, engagés dans des
conditions douteuses.
Quand les autres îles des Comores passèrent sous protectorat
français en 1886, l'immigration du travail y fut étendue.
Ce livre tente d'approcher la réalité de ce système colonial, mais
aussi de dresser le bilan de l'apport des travailleurs engagés.
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