
Cet ouvrage présente ce que les disciplines du droit, des
sciences humaines et sociales peuvent apporter comme
éléments théoriques pour mieux évaluer les pratiques en
médecine et les politiques publiques qui oeuvrent pour une
diminution des inégalités sociales et de leurs répercussions
les meilleures en santé.
Que ce soit en gériatrie, en médecine générale ou même
dans la prise en charge actuelle des cancers dans le cadre
de la médecine personnalisée, de tels apports théoriques
devraient faire réfléchir les professionnels en modifiant leurs
pratiques cliniques et de recherche mais également les
apports théoriques confrontés aux résultats des praticiens
devraient permettre une remise en question de programmes
ou de notions de santé publique. Enfin, les droits de patients
et, plus avant, les droits des personnes les plus vulnérables
de la société, dont les malades, se doivent d'être promus à
la seule réalité des pratiques existantes, qui montrent alors
la justesse ou la faiblesse des notions appliquées dans les
politiques publiques.
Des représentants des disciplines de sciences de la vie, des
sciences humaines et sociales de l'unité 4569 «Éthique,
Politique et Santé», du Centre de Recherche de Droit Public
et de santé publique de l'Université de Montréal ont effectué
un séminaire de deux jours pour aborder autrement et en
interdisciplinarité ce fléau qui s'étend malgré l'essor de nos
technologies et nos politiques publiques.
Nous publions uniquement les avis qui respectent les conditions requises. Consultez nos conditions pour les avis.