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L’histoire des sciences et des techniques doit être lue d’une manière radicalement différente de celle que nous a léguée une tradition positiviste. On voudrait nous faire croire, en effet, que l’histoire des sciences n’est qu’une suite parfaitement logique de découvertes conceptuelles confirmées par des expérimentations rigoureuses et couronnées par des applications purement utilitaires. En réalité, elle est animée par un Désir auquel il importe d’arracher ses masques si l’on veut comprendre pourquoi la science et la technique, qu’on nous présente comme des instruments de libération, finissent par devenir des armes de mort. A ce sujet les mythes grecs sont pour nous d’un précieux secours car, contrairement à ce que l’on soutient avec conviction, les mythes n’ont pas été dissipés par les lumières de la Raison, ils ont été, au contraire, les plus puissants moteurs de celle-ci. Toutefois, les Grecs rêvèrent la technique sans jamais rêver sur elle. L’Occident a technifié ces mythes en les rendant opératoires. Raison et Action ne furent que les Masques portés par le Désir de l’homme cherchant à ouvrir les digues de son être. Aujourd’hui, dans l’euphorie ou dans le cauchemar, nous revivons ces mythes auxquels nous avons fébrilement insufflé la force des machines dont ils furent les pères. Une technique qui se prend elle-même pour fin a envahi notre vie quotidienne. Mais elle triomphe encore plus profondément dans des repaires insoupçonnés et, notamment, dans la spéculation philosophique ; poussées à leur paroxysme, les dialectiques du dévoilement et du dépassement ont réduit l’existence à un simple jeu de plis faits par un voile qui ne cache plus rien. Maître et esclave d’un Désir qui prétend devenir la clef de sa propre serrure, l’homme n’en demeure pas moins dans une perpétuelle attente de ce que les mythologies ne sauraient lui donner.