
Les premières mitrailleuses sont apparues en France à la veille de la guerre de 1870.
Mal utilisées pendant le conflit, elles ont fait l'objet par la suite de nombreux développements qui se sont concrétisés au début du XXe siècle par l'adoption timide et
limitée d'un engin très performant développé par la société Hotchkiss.
Dans le même temps, soucieux de préserver les intérêts de l'État (sic), on développe
dans les arsenaux une arme médiocre qui ne parvient pas à s'opposer, ni en qualité, ni
en quantité face aux mitrailleuses Maxim mises en oeuvre par les Allemands en 1914.
On tente alors de remédier au problème en réintroduisant la mitrailleuse Hotchkiss,
qui conduira nos troupes à la victoire et qu'on retrouvera faute de mieux en 1939.
Après la guerre, on utilise des armes anglaises et surtout américaines, avant de mettre
en service un matériel français en 1952. Celui-ci est maintenu en service jusqu'à nos
jours.
Suite à la disparition programmée des moyens de production nationaux, voulue par
une politique de défense partisane et néfaste aux intérêts du pays, on la remplace
depuis peu par la MAG de F.N.
Cet ouvrage s'inscrit dans une étude générale sur l'armement des armées françaises,
déjà publiée chez le même éditeur : armes de poing, pistolets-mitrailleurs, fusils à
verrou, fusils semi-automatiques, fusils d'assaut, fusils-mitrailleurs.
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