
Modernisation, innovation, économie de la connaissance : des
mots d'ordre que les autorités russes ne cessent de marteler
sous les présidences successives de Vladimir Poutine et
de Dmitri Medvedev. Les universités sont au coeur de cette stratégie
d'État, qui doit permettre au pays de ne plus dépendre exclusivement
de la rente énergétique. L'enjeu est aussi de replacer l'enseignement
supérieur russe au sein du marché mondial de l'éducation, en attirant
des étudiants étrangers et en revalorisant l'image du pays.
Mais ces ambitions nationales et internationales sont-elles encore
à la portée des établissements supérieurs russes éprouvés par les
années de transition post-communiste, longtemps sous-financés, se
partageant des étudiants de moins en moins nombreux ? La réforme
profonde, engagée au milieu des années 2000, atteindra-t-elle son
objectif de placer quelques universités russes dans le Top-100 des
classements internationaux ?
A travers six monographies, cet ouvrage propose une analyse de
la situation et des perspectives de quelques-unes des meilleures
universités nationales (Institut de l'Acier et des Alliages de Moscou,
Haut Collège d'Économie, Université technique Bauman, Université
du pétrole et du gaz Goubkine, Université fédérale de l'Oural,
Nouvelle Université russe et Institut Juridique International). Les
auteures, trois chercheuses russes et françaises, se sont appuyées sur
des entretiens afin d'appréhender au mieux les transformations en
cours au sein des universités russes et leurs perspectives.
Nous publions uniquement les avis qui respectent les conditions requises. Consultez nos conditions pour les avis.