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Organisé en deux parties articulées autour d’un court poème (« Une question de traduction »), Let, premier livre d’Olivier Brossard, prend sa source dans l’œuvre du poète états-unien John Ashbery et dans celle du poète florentin Pétrarque. La série de poèmes « USOPEN » est en effet dérivée du Serment du Jeu de Paume de John Ashbery qu’Olivier Brossard a traduit (José Corti, 2015), comme s’il s’agissait d’un « match retour » dans les nombreux échanges entre poésie « américaine » et poésie française. C’est le jeu entre les lettres, les mots et les langues qui anime le livre, jusque dans le dernier long poème « Exzoniere », variation sur les Canzoniere de Pétrarque. Il s’agit moins de passer à travers les mailles du filet du langage que de les éprouver en s’y faisant prendre : une balle « let » est une balle qui touche le filet avant de retomber sur le terrain adverse. C’est l’ancienne question de la possibilité même de la parole poétique et lyrique qui est ici à nouveau lancée.
Le nom Let en anglais signifie obstacle ; que le mot devienne un verbe, il se fait alors proposition et invitation : le jeu des poèmes explore cette tension au cœur de la parole poétique entre retenue et permission, au beau milieu du langage. Let, c’est aussi le début de « lettres » : peut-être pour réussir à dire les choses suffit-il de commencer, d’accepter d’avoir de la suite dans les mots en jouant le jeu de la lecture et de l’écriture.