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Le 26 septembre 1926, un biologiste autrichien nommé Paul Kammerer se tua d’un coup de revolver. Dans les milieux scientifiques, on considéra ce suicide comme le dénouement d’une bataille tantôt obscure, tantôt scandaleuse, autour des doctrines fondamentales de l’Évolution. Aux disciples de Lamarck, apôtres de l’hérédité des caractères acquis, les expériences de Kammerer menées pendant plus de quinze ans sur des générations d’amphibiens tels que la salamandre et le fameux crapaud accoucheur, apportaient des arguments apparemment décisifs. D’où la fureur du camp opposé : celui des néo-darwinistes, adeptes des mutations fortuites préservées par la sélection naturelle. À leur tête, le savant anglais William Bateson insinua que les expériences étaient truquées mais réussit à ne pas en examiner les résultats – s’arrangeant en particulier pour ne pas voir une pièce capitale : les « rugosités nuptiales » du dernier spécimen de crapaud accoucheur… Un biologiste américain devait administrer le coup de grâce : se trouvant à Vienne, il y fit une découverte qu’il publia, et à la suite de laquelle Kammerer se suicida. Longtemps intrigué par cette curieuse affaire, Arthur Koestler s’attendait, lorsqu’il décida de reprendre l’enquête, à raconter la triste histoire d’un savant qui trahit sa vocation : le suicide de Kammerer était, en effet, passé pour un aveu, et toute son œuvre en est restée discréditée. Or, en analysant la documentation de l’époque et en se renseignant auprès de tous les survivants du drame, Koestler s’aperçut peu à peu qu’il procédait à la réhabilitation d’un homme qui, très probablement, fut la victime d’une trahison.