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Depuis que Rousseau, Bernardin de Saint-Pierre et Chateaubriand ont tourné les regards de leurs contemporains vers des spectacles dont les précédentes générations avaient à peine soupçonné la grandeur imposante ou le charme attrayant, la nature a occupé dans les œuvres de l’esprit une place de plus en plus considérable. Les poètes y ont puisé de vives et fécondes inspirations; les romanciers l’ont décrite presque avec autant de soin que les caractères de leurs personnages; les peintres en ont reproduit les couleurs puissantes, les lignes harmonieuses... Quant à la science, ses études sur le monde physique, ses analyses persévérantes et multipliées des éléments et des forces de la nature ont égalé surpassé les travaux de tous les siècles antérieurs… A l’égard de l’explication philosophique de la nature, et en ce qui touche les problèmes relatifs à l’essence de la matière, de la force, de l’espace, du temps, combien de gens s’imaginent qu’on n’a le choix qu’entre la théorie positiviste, qui dénie à la raison toute connaissance des causes, et le matérialisme, qui ramène toutes les causes à une seule : l’atome doué de mouvement ! Combien vont répétant que les penseurs des autres écoles, obstinément renfermés dans leur moi solitaire, et volontairement étrangers au mouvement des sciences physiques et chimiques, sont incapables d’ouvrir la bouche ou de rien dire qui ait une valeur quelconque sur les plus admirables phénomènes de l’univers! Or les penseurs qui tâchent d’interpréter la nature en se plaçant au point de vue de l’idéalisme sont aujourd’hui de trois sortes…
À PROPOS DES AUTEURS
Alfred Fouillée (1838-1912) est un philosophe français connu pour sa notion d’« idée-force » et son adage juridique « Qui dit contractuel, dit juste ». Agrégé de philosophie en 1864, il enseigne avant de se consacrer pleinement à la recherche. Son œuvre tente de concilier positivisme et idéalisme en insistant sur le rôle actif de l’esprit. Il développe l’idée que la pensée influence la réalité par une action consciente. Son Histoire de la philosophie a été la première du genre publiée au Japon.
Jean Charles Lévêque (1818-1900) est un philosophe français spécialisé en métaphysique et esthétique. Agrégé de philosophie en 1842, il enseigne dans plusieurs lycées avant de devenir professeur au Collège de France en 1857. Il est reconnu pour ses travaux sur la science du beau et récompensé par plusieurs académies. Membre de l’Académie des sciences morales et politiques dès 1865, il laisse son nom à un prix de métaphysique.