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Il y a des obsessions qui durent une vie : celle, pour moi, de l’image d’un crime commis par l’Étranger à cause de la "brûlure du soleil", du soleil d’Afrique du Nord. Mais, ici, le meurtre a été accompli lucidement, à la lumière artificielle d’un hôtel, dans l’Europe froide, par une femme, et à la mitraillette. Comment fuir, meurtrière, en toute innocence, dans un lieu où les voyageurs cherchent le plaisir : une île de la mer Égée. La lumière, le soleil méditerranéen, l’eau égéenne, lavent les corps et les tirent vers l’oubli, vers l’extase. Sous les apparences de la beauté pure, se dévoile une île tragique : marquée par la guerre, elle fut ensuite une île-prison. Au cœur de la beauté, se cache la terreur. Que signifie, dès lors, vivre avec l’île et avec soi, après un meurtre politique ? Peut-on en arriver à se laisser arrêter, ou à disparaître, au moment où l’on trouve le plus grand calme, plongé dans une beauté solaire, qui n’est probablement que l’autre face de la cruauté ? Du choc entre cette beauté et la violence, jaillira peut-être la vraie vie, la renaissance, dans l’île-lazaret. Jacques Doyon