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Né en 1944, à Brazzaville, Maxime N’Debeka fait ses études secondaires au collège Chaminade. Il suit une formation de technicien en électronique en France et en Union soviétique, tout en portant un vif intérêt à la littérature, aux arts et à la culture africains. Spécialiste en détection électromagnétique, en radio et en gonio, en semi - conducteurs transistors et applications industrielles, une carrière intéressante pouvait s’annoncer pour lui dans l’armée nationale. Mais, de retour au Congo, il consacrera toute son énergie à des tâches militantes, ce qui compromettra sa carrière militaire. Ignoré de ses chefs, écarté de toute promotion, il n’en continuera pas moins dans ses activités, d’abord au sein de la JMNR (Jeunesse du mouvement national de la révolution). En 1968, il est nommé directeur général des Affaires culturelles. À ce poste, il créera et organisera l’action culturelle dans le pays. Le 31 décembre 1969, il est membre du Comité central du parti au pouvoir, et vice-président de la Commission de propagande du Comité central. Officier, il remplit une mission de l’armée en se rendant - d’avril à septembre 1971 - en Chine populaire, pour s’initier aux armes blindées. Mais, le 22 février 1972, il est arrêté. Il sera condamné à mort, peine commuée in extremis en « réclusion criminelle à perpétuité ». Le 6 novembre de l’année suivante, cependant, d’autres mesures viennent assouplir son régime de détention. Depuis lors, il est assigné à résidence à la campagne. Il a publié, chez Clé à Yaoundé, un premier recueil de poèmes « Soleils neufs » et, à nos éditions, dans la collection « Théâtre africain », une pièce "Le président", préfacée par Henri Lopès. On lira, dans le présent recueil, le célèbre poème « 980.000 », dont Henri Lopès écrivait : « Ce poème n’appartient plus à N’Debeka, il est la propriété du peuple congolais, jusqu’à ce que l’Afrique, puis le monde exploité, et enfin le reste du monde, le découvrent et peut-être s’en emparent. » Mais l’essentiel de ce nouveau recueil a été écrit en prison. Il en traduit admirablement, dans un langage qui confirme Maxime N’Debeka en tant que véritable poète populaire, la douloureuse expérience. Il est aussi, comme l’écrit Simon N’Tary, « un pathétique chant d’amour ».