
Maman...
J'aime ces moments volés de la matinée où la
maison est silencieuse, moi seule éveillée, attablée
devant mon café tandis que les premiers rayons illuminent
la bibliothèque. Je lève les yeux et je croise
le sourire de tous ceux que j'aime. Leurs photos me
regardent, me sourient. Ils sont les témoins muets des
jours heureux puisque tu étais là, vivante et comblée
parmi nous.
Un instant je me surprends à espérer tes pas, que
la porte s'ouvre, que tu apparaisses, mais c'est le silence,
tu ne viendras pas, tu ne viendras plus et cette
évidence me transperce le coeur : je te parle et espère
en vain ; je ne peux pas me guérir de ton absence,
maman ; je ne peux pas, je n'y arrive pas. Nous nous
sommes tant aimées...
Sylvie
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