
Au IIIe siècle de notre ère, alors que les deux
fils de l'empereur Septime Sévère s'apprêtent à s'affronter
dans une lutte à mort pour le pouvoir, une
jeune Romaine, fiancée au fils d'un marchand qu'elle
ne connaît pas, débarque en Armorique, à la pointe de
l'empire, pour relever la fortune de sa famille. La villa
qu'elle vient gouverner, c'est Mane-Vechen, dont on
peut encore contempler les ruines aujourd'hui. Elle
n'aura de cesse d'y apporter des améliorations, trouvant
dans cette fonction d'architecte une raison de
vivre. Finalement lassée, elle rejoint la cour des trois
césars en partance pour la «grande» Bretagne, où les
Calédoniens ont franchi le mur d'Hadrien. Mais la dissension
règne parmi les Romains, qui finissent par
rentrer régler leurs comptes à Rome. Dans l'intervalle,
la jeune héroïne aura découvert l'amour, à travers une
relation fusionnelle dont le destin semble scellé à celui
de l'empire. Dans ce roman magistral, André Daviaud
brosse un tableau très vivant des moeurs romaines et
nous invite à méditer sur l'affrontement entre civilisation
et barbarie, l'une et l'autre n'étant pas forcément
celle que l'on croit, et sur l'universelle fascination de
l'art, qu'il soit celui des bâtisseurs de tous genres, ou
celui des poètes, tels qu'Ossian ou Catulle.
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