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Zola nous a laissé, de la flambée sociale suscitée par le machinisme, une fresque valable à son époque mais largement dépassée. La puissance, aujourd'hui, appartient aux masses, tandis que les derniers « Seigneurs » disparaissent d'un monde nivelé par le bas. Tel est le sujet de Martial Eschimann. Une suite de tableaux violents, tous authentiques, illustre ce roman vigoureux : le contremaître écrasé dans une presse, l'ouvrier tué à coups de briques par ses camarades dans la Saône, jusqu'à la séance dramatique de l'Assemblée Nationale, qui élargit brusquement le débat sur la nationalisation des Aciéries Eschimann aux dimensions du destin de la France. Pierre Devaux n'a esquivé aucune difficulté : les contacts de Martial avec la Résistance, avec les aviateurs américains, les Syndicats, les tripoteurs parlementaires... sans oublier ce voyage de noces où le jeune Eschimann, à Venise, ne songe qu'à des contrats avantageux pour les Aciéries ! Le récit s'égaye avec le petit Albert, amoureux de Maria-Augusta Eschimann et qui se fera ouvrier pour vivre auprès d'elle. Mais le destin lui imposera un choix terrible : trahir ses camarades ouvriers ou trahir Martial Eschimann... Rarement la beauté et la douceur des machines ont été suggérées avec cette précision et cette puissance : Pierre Devaux nous fait entendre, comme un langage mystérieux adressé aux hommes, le clairon apocalyptique des convertisseurs, l'appel des locomotives Jeumont qui est doux comme un cri de tourterelle. C'est toute une sensibilité nouvelle, essentiellement moderne, qui se dégage de ce livre et sera, pour plus d'un lecteur, une brutale et aussi une magnifique révélation.