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Max Frischs Bilderverbot, mittlerweile zum integralen Bestandteil des Bilds geworden, das man sich seinerseits von ihm macht und das es nunmehr zu differenzieren gilt, wird hier auf den Autor zurückbezogen. Zu diesem Zweck werden die beiden Texte, die am nachhaltigsten zu seinem Bild beigetragen haben, einer kritischen Relektüre unterzogen. Das am meisten aufgeführte Drama und der am häufigsten gelesene Roman werden mit der Deutung konfrontiert, die Frisch dem zweiten Gebot gegeben hat. Machen nicht auch diese Texte sich und ihren Rezipienten Bilder? Bilder vom Eigenen wie vom Anderen? Bilder von der Schweiz und 'dem' Schweizer? Bilder von 'dem' Amerikaner oder vom häßlichen Deutschen? Wird dadurch die in Andorra so prominent angeprangerte Funktion des Sündenbocks verschleppt? Von Interesse sind die so befragten Konstruktionen von Identität und Alterität auch in Hinblick auf die hierbei wichtige Rolle von Krankheit, Sterben und Tod, an einer mentalitätsgeschichtlichen Kippstelle, die mitten in Frischs Lebenszeit fiel: dem Übergang von den alten Infektionsängsten zur modernen Krebsangst.