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Gerichtsprozesse zu Ehrenmorden, Zwangsehen und Kopftuchverboten erregen in Deutschland immer wieder breites öffentliches Interesse. Im öffentlichen Diskurs stehen Migrant_innen beim Themenkomplex Justiz in Deutschland überwiegend als Prozessparteien im Fokus. Die vorliegende Arbeit möchte den wissenschaftlichen Blick auf Migrant_innen als Funktionsträger im Justizsystem richten und stellt eine gegenstandsbegründete Theorie zu Richterinnen und Richtern mit Migrationshintergrund an deutschen Gerichten dar. Die Theorieentwicklung erfolgte mit der Methodologie der Reflexiven Grounded Theory und es wurden narrative Interviews mit migrantischen Richter_innen durchgeführt. Die vorgestellte Theorie legt dar, unter welchen Bedingungen migrantische Richter_innen ihren Migrationshintergrund im richterlichen Alltag als bedeutsam erleben und wie die migrantischen Richter_innen mit der Salienz ihres Migrationshintergrundes umgehen. Die entwickelte Theorie wird in Beziehung gesetzt zu theoretischen Erkenntnissen bezüglich Migrant_innen in anderen Professionen und zu Erkenntnissen über migrantische Richter_innen in anderen Ländern. Die Arbeit liefert Aspekte für weiterführende Forschungsvorhaben und zeigt Implikationen für die Justizpraxis bezüglich des Umgangs mit Migrationserfahrungen von Richterinnen und Richtern an deutschen Gerichten auf.