Consolatrice autant qu'aventurière, Mira aime et se laisse aimer
avec intrépidité. Ce qui la guide est le souvenir de son frère
tué à la guerre. De place en place, sans renoncer à son indépendance,
elle se prête aux travaux et aux jeux qu'on lui propose.
Son corps et son imaginaire réconcilient les vivants et les morts.