
Notre regard théorique se porte ici sur certains mouvements d'outre-Atlantique
: monochromisme, hyperréalisme, expressionnisme abstrait,
Pop Art. Mais ce n'est pas toujours le cas puisqu'on commence par le
monochromisme de Malévitch ou d'Yves Klein. Chez les hyperréalistes, on
assiste à un retour de la mimésis, bannie par les expressionnistes abstraits et
réactivée par le Pop Art. Les paradoxes dominants sont ceux du «mouvement
immobile», de l'«intérieur-extérieur», de la «surface-profondeur», du «cadre
hors-cadre,» de la «mort de l'art» soulevée par A. Danto, qui se veut à la fois
effective, au niveau de la théorie et de la connaissance, et qui est cependant
toujours différée au niveau de la pratique. La «mort de l'art» est l'institution
du communisme utopique en termes esthétiques, réalisée par un dernier
paradoxe selon l'essor du capitalisme financier et industriel.
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