
«J'ai voulu m'identifier à Byron parce qu'il
était l'auteur d'un Don Juan qui me hantait. Il
a quitté cette terre écorché, vilipendé, rejeté
par les êtres qu'il avait cru aimer, abandonné
des femmes qu'il avait trop souvent trompées.
Il est mort épuisé, sans même avoir passé le
cap de la quarantaine. Moi, j'ai quinze ans de
plus. Quinze ans de trop, quinze ans à me
perdre, à consommer à l'excès, les femmes, les
rôles, les émotions, à pousser les feux de ma
vanité.»
Personne n'a oublié les bouleversantes Lettres
à l'absente et Elle n'était pas d'ici. Patrick
Poivre d'Arvor, prix Interallié pour L'Irrésolu,
retrouve avec ce roman hanté par l'ombre de
Byron sa veine la plus intime. Portrait d'un
séducteur condamné à aimer les femmes à
perpétuité, La mort de Don Juan est une oeuvre
singulière et passionnée, à la fois personnelle
et fictive.
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