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Nourri au breuvage fort de café-théâtre et à l'Hara-Kiri bête et méchant, le rire de l'après 68 a fait des éclats. Le Luron, Coluche, Reiser, Desproges – par ordre d'entrée en gloire – ont ri au nez des grands : de celui du Premier ministre – Le Luron a commencé avec Chaban – à celui du Président, dont Coluche a disputé la place. Ils ont claironné que l'autorité paternelle était celle d'un poivrot sadique – Mon Papa de Reiser –, ils ont ridiculisé l'institution du mariage par des épousailles travesties – Le Luron et Coluche. Ni maîtres ni Dieu, dont l'infini bonté s'arrête dès qu'on lui chipe une pomme disait Desproges. Sur le terrain ainsi déblayé, ils ont fait résonner le rire des copines et des femmes, le rire des potes et des banlieues. Puis, leur rire s'est éteint, précocement, Peut-être parce que se paye de rire de tous et de tout. Vingt ans après Mai 68, le dernier des quatre était mort. L'utopie avec. Un trait d'égalité se tirait entre les idéologies, toutes totalitaires, le consensus mou s'installait. Le rire se recentrait sur les petits tracas quotidiens. Pourtant, de 68 à 88, Reiser, Le Luron, Coluche, Desproges avaient donné la preuve par quatre de l'arme du rire sous le rire aux larmes.