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De todos los sonidos de todas las campanas -la música más cercana al cielo- el más solemne y conmovedor es el que tañe en Nochevieja. Nunca lo oigo sin recoger en mi mente un resumen de todas las imágenes que se han sucedido en los últimos doce meses: todo lo que he hecho o padecido, lo que he realizado o dejado inconcluso en ese tiempo, ya irremediable. Empiezo entonces a percibir su valor, como cuando muere alguien, y esas imágenes adquieren una tonalidad personal. Un contemporáneo nuestro exclamó: "Vi las faldas del año que partía". Es eso simplemente lo que todos sentimos en nuestra tristeza contenida cuando tiene lugar la despedida. Estoy seguro de haberlo sentido ayer noche, aunque algunos entre quienes me acompañaban fingieron celebrar exultantes el nacimiento del nuevo año...