
Lors d'un colloque sur le génocide arménien à la Sorbonne, le narrateur assiste, entre somnolence et vigilance, à la succession des communications et notamment à celle sur la destruction en 1915 de Mouch et de ses habitants par le feu, plus précisément par des barils de pétrole enflammés envoyés par l'armée turque et ses supplétifs kurdes sur la population. Cela déclenche chez le narrateur une série d'évocations, de réminiscences qui s'entrechoquent, s'interpénètrent. Dans ce flux de conscience, où défilent souvenirs d'enfance à Beyrouth, expériences universitaire et professionnelles, s'infiltre la confrontation de l'Histoire universitaire et de la mémoire, ce qui crée un profond trouble sur le narrateur. L'une peut-elle prendre le pas sur l'autre ?
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